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22 octobre 2011

Orange, SFR et Bouygues Telecom ont perdu la bataille du haut-débit

Je suis ce qu'on appelle un nomade connecté. Je voyage régulièrement en train et je souhaite rester connecté à ma vie virtuelle, répartie sur les blogs, les réseaux sociaux, les applications en ligne et autres services web.

Ma vie professionnelle me donne la chance d'être équipé confortablement d'une clé 3G et d'un smartphone connecté au réseau data.

Lorsque j'ai démarré cette vie virtuelle, il y a quelques années, les services étaient limités. Facebook devait compter moins de 100 millions de membres, twitter en rassemblait moins de 10 millions et les applications web en étaient encore à leurs balbutiements. Mais la connexion 3G était acceptable, en ville comme dans les trains.


Je me souviens de l'annonce de Pierre Chappaz, qui nous prédisait en février 2007 lors d'une conférence Centrale Marseille Alumni qu'une bonne partie des Français seraient connectés au web en permanence dans les 5 ans à venir, et qu'il fallait donc inventer les services dont ils auraient besoin au quotidien. Cela était sans compter le peu d'enclin de nos opérateurs téléphoniques à développer le réseau.

Lorsque je voyage en TGV aujourd'hui, il est quasiment impossible de trouver une connexion stable, qui me permette de récupérer mes mails, tweeter mon humeur, rédiger ou lire une note de blog ou encore mettre à jour mes dossiers sur Salesforce. Pire, ouvrir ma page Facebook, mettre mon statut à jour, me géolocaliser à l'aide de Foursquare n'est plus possible en situation de mobilité, que ce soit dans les  trajets en train, sur les quais de gare ou dans les bâtiments des centre-villes.
Nos opérateurs (SFR, Orange, Bouygues Telecom) ont abandonné la bataille de l'infrastructure, privilégiant leurs marges et oubliant que leur développement passait par le maintien d'un service de qualité. Qu'ils ne s'étonnent pas si Google leur grille la politesse en fibrant le pays et en proposant des connexions mobiles capables d'absorber la bande passante nécessaire au développement de l'Internet mobile en France, les privant d'une partie du développement de leur marché.

Free fera-t-il mieux ?

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