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24 janvier 2010

L'empathie peut elle nuire à votre productivité ?

Voici un sujet qui peut paraître surprenant. Doit-on attacher beaucoup d'importance aux dossiers que l'on traite, au risque de prendre du retard ? Prendre en compte l'avis de notre interlocuteur ralentirait-il la progression de vos travaux ?

Cette question ne peut évidement pas trouver une réponse simple. Elle mérite qu'on s'y intéresse, qu'on lui consacre quelques neurones pour y réfléchir sérieusement.

 

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De prime abord, la prise en compte de toutes les composantes d'une problématique - qu'il s'agisse d'une phase d'avant-vente, de la réalisation d'un projet, d'un différends familial, d'une décision politique ou de la séparation d'un collaborateur - peut paraître synonyme de lenteur et de perte de temps. Ecouter prend du temps. Comprendre la problématique encore plus. Bien entendu, nous pouvons tenter d'imposer notre point de vue d'emblée. Mais il faut se rendre à l'évidence. Seuls une poignée de personnages très charismatiques parviennent à faire passer leurs idées sans palabres. Pour la grande majorité d'entre nous, il faudra écouter toutes les parties prenantes avant de rendre une décision. Prendre en compte leur point de vue pour ne froisser aucune susceptibilité et peser les arguments de chacun pour ne pas donner le sentiment de passer en force, ne pas provoquer la frustration ou le sentiment de rejet.


Mais alors, sommes-nous condamnés à y consacrer une grosse partie de notre temps si précieux, au risque de faire prendre du retard aux autres sujets ? Tout dépendra de votre capacité à prendre en compte les arguments avancés et à rassurer votre interlocuteur. Très souvent, ne pas répondre est la meilleure réponse. Notez scrupuleusement les remarques / suggestions / reproches. Montrez à votre interlocuteur toute l'importance que vous accordez à ses conseils ou complaintes. Posez les questions strictement essentielles à la compréhension du besoin et des enjeux. Intégrez - au moins en partie - ses remarques dans vos travaux / décisions en cours. Puis livrez. La preuve par l'existant est encore la plus efficace.

Evitez le péché d'orgueil. Plus vous disserterez, plus vous imposerez votre point de vue, fût-il juste et avéré, moins vous parviendrez à convaincre votre interlocuteur si vous ne lui avez pas montré l'attention suffisante qu'il requiert. Ce qui prend du temps, ce n'est pas de parler. C'est d'écouter.

En conclusion, je ne saurais donc que vous conseiller de suivre cette maxime de Confucius : vous avez une bouche et 2 oreilles, servez-vous en proportionnellement.

00:13 Publié dans Réflexion | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : empathie, productivité, organisation | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

Commentaires

Je ne peux être que d'accord avec ce qui est dit ici, c'est ce que je pratique également. J'observe, j'écoute ... avant de livrer une analyse, une réponse, une argumentation, un projet.

Certains sont plus volubiles, d'autres s'écoutent même parler à tel point que l'on est pas sûr qu'ils aient saisis ce que vous aviez voulu dire. Dans ces cas là vous n'avez qu'une envie chercher d'autres oreilles attentives.

Par contre une fois qu'une décision est prise, qu'un accord est trouvé, c'est le moment de foncer comme un seul homme pour atteindre les objectifs fixés.

Écrit par : Pascal | 24 janvier 2010

Très juste. Je vais appliquer ce constat à un problème que nous rencontrons actuellement sur notre projet avec un individu réfractaire.

Écrit par : Vianney | 25 janvier 2010

Bonjour, je vous félicite pour cet excellent article.
Vous avez raison, c'est important de savoir écouter, ce qui n'est pas toujours évident.
Cordialement.

Écrit par : Rachat immobilier | 26 février 2010

Merci beaucoup pour cette information.

Écrit par : mondo casinos | 14 mai 2011

Les commentaires sont fermés.